Nom de code : Verity

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Auteur : Elizabeth Wein

Date de parution en France : Août 2014

Edition : Castelmore

Nombre de pages : 448

Genre, thèmes et mots clés : Espionnage, Aviation, Amitié, Seconde Guerre mondiale, Femmes pilotes, torture, occupation nazie, résistance.

Prix : 16€90 neuf

Synopsis :

Je dirai toute la vérité.

Je n’ai plus que deux semaines à vivre. Après, vous m’exécuterez. Car la mort est le sort que les nazis réservent à leurs ennemis, n’est-ce pas ? Et j’ai été prise en flagrant délit d’espionnage…

Je n’ai pas d’autre choix que de livrer tout ce que je sais. Je ferai tout, absolument tout pour éviter un nouvel interrogatoire du capitaine SS von Linden.

Tout a commencé le jour où j’ai rencontré mon amie Maddie. C’est elle, le pilote qui m’a conduite jusqu’ici. Folles que nous étions, nous avons tenté d’envahir la France à nous deux.

Nous formions alors une équipe du tonnerre.

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Mon avis :

Je me souviens qu’au cours de ma scolarité, on m’a plus ou moins forcé à lire des tas de livres sur la seconde guerre mondiale. Je n’aimais pas ça. Même en temps qu’ancienne étudiante d’histoire, c’est une période que je n’apprécie pas, parce que je la trouve très – trop – dure psychologiquement. Je ne pensais vraiment pas choisir de moi-même Nom de code : Verity. D’autant qu’à la lecture du résumé, on sait pertinemment que le récit sera sombre.

Alors qu’est-ce qui m’a poussé à lire ce livre ? Il y a d’abord cette couverture, qui m’intriguait. Et ce résumé, que j’ai trouvé poignant et qui m’a donné envie de connaître l’histoire de cette prisonnière. Pire que ça, je n’avais pas envie de savoir, j’en avais besoin.

Ce livre a été un véritable coup de cœur autant qu’il a été un coup AU cœur. J’ai adoré cette facette complètement nouvelle pour moi de la guerre. Le point de vue des femmes et de l’aviation. L’envoi, la formation des espions et tout ce que ça impliquait.

« Je n’ai fait que gagner du temps pour écrire ceci. Je n’ai pas vraiment révélé grand chose d’utile à qui que ce soit.

Je n’ai fait que raconter une histoire.

Mais j’ai dit la vérité. N’est-ce pas là l’ironie ? Ils m’ont choisie parce que je suis douée pour raconter des mensonges. Mais j’ai dit la vérité. »

J’ai aimé la façon dont le récit était construit et narré. C’est notre héroïne qui raconte littéralement son histoire aux allemands qui l’interrogent, où plutôt, qui écrit son histoire. Et qui leur explique, nous explique, comment elle en est arrivée là.

« Certains des derniers mots (d’Edith Cavall, infirmière britannique de la première guerre fusillée pour trahison) sont gravés sur le socle de la statue. (…)

Je crois que ses véritables derniers mots ont été : « Je suis heureuse de mourir pour mon pays ».

Je ne crois pas vraiment à de telles bêtises moralisatrices. (…) En vérité, je préfère « Embrassez-moi, Hardy ». Ce sont de beaux derniers mots. »

Son histoire, son amitié avec Maddie, est véritablement poignante. Plus que cela, elle m’a surprise. Le dénouement n’était pas celui que j’attendais et j’ai redécouvert l’héroïne sous un nouveau jour, à la fin du roman. Autant dire que ça m’a complètement retournée. Il n’y a pas, ou peu de romance dans ce livre, ce qui le différencie de la majorité de mes lectures mais je ne le regrette pas. Elle aurait été de trop ici, dans cette ode à l’amitié.

Ce livre a arrêté le temps autour de moi, l’espace de quelques heures, car il était absolument hors de question que je m’en détache. J’y ai redécouvert les horreurs de la guerre, la torture, la trahison et l’horreur face à la collaboration et tout ce qui fait que je déteste les livres sur la seconde guerre mondiale. Et pourtant je l’ai aimé. Il m’a inspiré, m’a bouleversé et m’a curieusement donné envie de me battre, avec autant de force et de courage que les deux héroïnes.

Je termine par une citation qui spoile la fin du livre mais que je trouve très belle, libre à vous de la lire ou non (je l’aurais bien mise en spoiler, mais je crains qu’on ne puisse pas le faire sur WordPress).

« Elle m’a entendue. Elle a reconnu mes larmes de peur des coups de feu. Elle n’a pas osé m’appeler, n’a pas osé révéler ma présence (…).

Soudain, elle est partie d’un grand rire et a poussé un cri tremblant, d’une voix aigüe et désespérée.

– EMBRASSEZ-MOI, HARDY ! Embrassez-moi VITE !

Elle a détourné le visage pour faciliter les choses. Et je l’ai abattue. »

La Trilogie des Gemmes, Tome 1 : Rouge Rubis

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Auteur : Kerstin Gier

Date de parution en France : septembre 2014

Nombre de pages : 337 pages

Edition : Milan

Genres et thèmes : Fantastique, Voyage dans le temps, secte, organisation secrète, amour, famille, fantômes, secrets …

Prix neuf en ligne : 14€50

Synopsis :

Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon d’accord, elle voit les fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d’abord elle n’en voit qu’un, et puis personne n’est parfait. Pour le reste, c’est le grand ordinaire, avec des profs barbants, une mère exigeante, et des frères et soeurs casse-pieds…

Mais lorsqu’elle se retrouve soudain projetée au début du siècle dernier, Gwendolyn panique. Ça ne dure pas très longtemps, mais quand même!

Elle qui se croyait banale s’avère être marquée du sceau des veilleurs de temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions.

De quoi sortir du train-train quotidien…

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Petit portrait de Gwendolyn par Dinoralp

Mon avis :

Je dois admettre que j’ai découvert avant tout le film en premier et que s’il ne m’avait pas autant plu, je n’aurais pas eu la curiosité de chercher le roman dont il était adapté. Donc je suis vraiment heureuse que la saga soit passée sur les écrans, et même si les derniers films m’ont déçu à un point inimaginable, le premier reste une adaptation assez fidèle.

Mais parlons surtout de ce premier tome ! Bien que ce soit une littérature « young-adult », j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette histoire. Je pense que c’est surement dû au don de Gwendolyn et Gideon. Bon sang, si une telle chose existait, j’aurais adoré le posséder (à ceci près que je me serais arrangée pour éviter les périodes de pestes et de famine … Enfin, soyons honnête, nous autres contemporains aurions bien du mal à nous séparer de notre technologie et notre douillet confort). Bref, tout ça pour dire que déjà, le concept me plaisait beaucoup. J’ai beaucoup aimé l’aspect de Loge et l’ambiance secrète qui se dégageait de ce premier tome.

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Gwendolyn et Gideon sous le crayon de Isuani

Concernant les personnages, j’ai apprécié les deux héros. Je me suis très rapidement attachée à Gwen et à son entourage (notamment la tante Maddy !). Et puis, que dire de Gideon ? Bon sang, autant j’ai aimé ce personnage, autant je lui aurais volontiers mis une bonne paire de claques par moment. C’est peut-être le gros « défaut » que j’ai trouvé à ce livre, cette envie de secouer les personnages pour les faire réagir, mais ça ne m’a pas gâché ma lecture pour autant. Je pense qu’il faut garder à l’esprit que les protagonistes sont des adolescents et que leurs caractères ne sont pas aussi affirmés que seraient ceux d’adultes.

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Lucy Montrose par Msbutterblue

J’ai également aimé la multitude de personnages, notamment Lucy Montrose, la cousine disparue de Gwendolyn, dont le livre nous laisse entrevoir la véritable histoire ! Le fantôme de l’école et Leslie, la meilleure amie de Gwen étaient également drôles et que dire de sa cousine Charlotte, que j’ai adoré détester ! L’autre don de Gwen qui lui permet de voir ce qui est invisible aux autres donne également des situations plutôt cocasses et comme un exemple vaut mille mots, je vous laisse avec ce court extrait du livre !

« – Tu as de nouveau parlé avec ce coin de mur, Gwendolyn. Je t’ai vue.

– Oui, c’est mon coin préféré, Gordon. Il est vexé quand je ne lui parle pas »

 

 

 

Delirium, Tome 1

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Auteur : Lauren Oliver

Date de parution en France : 2012

Edition : Hachette Jeunesse

Collection : Black Moon

Nombre de pages : 456

Genre, thèmes et mots-clés : Dystopie, Amour interdit, Mensonge, Lavage de cerveau, maladie …

Prix : 7,90€ sur internet (neuf)

 

Synopsis : Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique d’abandonner ses certitudes…

« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Imaginée qu’on vous prive de tout sentiments. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ?

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Alex et Lena par la talentueuse Kamillyanna

 

Mon avis : C’est sans grand enthousiasme que j’ai commencé Delirium. Parce que j’avais déjà commencé des dystopies de ce genre-là, où l’amour est une tare, une maladie à éradiquer. Je me disais que ça serait du déjà vu, mais après tout, il faut bien vider ma PAL, alors, pourquoi pas ?

Je ne dirais pas que je me suis trompée, que j’avais tort de penser ça. Parce que oui, d’une certaine façon, ça reste dans les chemins battus, à moins qu’il ne soit le précurseur ? Pour autant, Delirium m’a conquise à sa façon, ce que les autres n’avaient pas vraiment réussi à faire.

Je ne sais pas si cela vient de Lena ou du reste. Un peu de tout, j’imagine. Mais surtout Lena, quand même (qui est vraiment très mal rendue dans la série alors que j’apprécie normalement l’actrice. Mais passons, je ne parlerais pas davantage ici de l’adaptation absolument désastreuse à mes yeux qui a été faite de ce premier tome). Lena, donc, est très attachante. Au début si sûre que le Protocole lui donnera une vie heureuse, elle doute de plus en plus, tout en continuant à se raccrocher à ce qu’elle peut. Elle comprend finalement que tout autour d’elle n’est que mensonge, pas seulement concernant la maladie qu’est l’amour, mais aussi concernant son histoire familiale et (elle l’ignore mais moi j’ai été faire ma curieuse) ses amitiés.

 

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Un autre, pour le plaisir, parce que je le trouve très doux, de Dinoralp

 

« Érigez des murs jusqu’au ciel et je trouverai le moyen de m’envoler pour les franchir.

Essayez de m’immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez.

À refuser d’abandonner tout espoir.
À refuser de garder les pieds sur terre.
À aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.

Je t’aime.. Souviens-toi, Ils ne peuvent pas nous enlever ça »

Certains trouvent que l’écriture de ce roman est puérile, naïve. Peut-être, oui, par certains aspects. Mais ce sont des adolescents qui découvrent l’amour, le premier. Celui que l’on croit vrai, éternel. L’amour, d’une certaine façon est naïf. Moi je trouve simplement ça beau. Il y a des tas de passages de ce livre que je voudrais partager ici avec vous. Surtout que dans notre monde en guerre, l’amour semble être la seule chose qui vaille vraiment la peine.

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Si vous deviez retenir juste une chose de ce livre, choisissez celle-ci et rappelez-vous s’en de tout votre coeur …

« Je préfère mourir selon ma propre volonté plutôt que de vivre selon la leur. »

Le Clan du Hameau, Tome 1 : Réveil

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Auteur : Karen Lad

Date de parution en France : 2010

Nombre de pages : 318 pages

Editions : Chat Lune

Genres et thèmes : Fantastique, Romance Paranormale, Expérimentation en laboratoire, loup-garou, Canada, France, Clan, Change-forme, Séquestration, Vampires.

Prix neuf en ligne : 15,00€

Synopsis :

Elie Vax, tout juste dix-huit ans, est sommée un peu rudement par ses tuteurs de trouver rapidement du travail et de quitter la maison. Élevée par son oncle et sa tante qui n’éprouvent aucune sorte d’affection pour elle, Elie s’exécute et réussit à dénicher un boulot au Canada. Elle part entretenir la maison de campagne d’un certain Monsieur Smith. Des choses bizarres se passent dans cette vieille maison, et bien qu’intriguée par le comportement étrange de Monsieur Smith et de son frère, Elie ne se doute pas qu’elle vient d’entrer dans un monde dangereux et fantastique.
Nul retour en arrière ne sera envisageable…

Mon avis :

Pour partir sans a priori sur ce livre, je n’ai pas relu son résumé avant de le commencer, ce qui m’a plongé dans le même esprit qu’Elie, concernant ses mystérieux employeurs -dont le prologue qui se passe de leur point de vue laisse entrevoir des trucs assez louches-. Au passage, POURQUOI ceux qui veulent passer inaperçus se font toujours appeler SMITH ?! Je sais bien que c’est un des noms de famille les plus usités dans le monde, mais quand même. J’ai eu une réplique de Pirates des Caraïbes dans la tête durant ma lecture, mais si, vous savez « Bienvenue à Port Royal, Mr Smith » ou « Smith. Smithy pour les intimes » ou quelque chose du style (j’adore Jack Sparrow, oui).

Bref, revenons à nos moutons. J’avais d’abord soupçonné un truc avec des vampires (quand un employeur vous demande durant l’entretien d’embauche votre type de sang, il y a de quoi vous poser des questions). Mais en fait, non. Bon, ils apparaissent dans le livre, mais plus tard. Je n’entrerais pas dans les détails pour vous laisser du suspens sur la nature des membres du clan du Hameau, mais je tiens à dire que l’univers de ce roman est riche en créatures merveilleuses et qu’on est loin de l’approche de Twilight. J’aurais plutôt tendance à faire un petit parallèle avec Rebecca Kean, niveau créatures.

« J’étais habituée à la solitude. J’appréciais la solitude.
Non, j’aimais la solitude plus, j’adorais la solitude.
Je le dévisageais avec une incertitude hargneuse. (…)
C’était totalement irraisonné.
Il me faisait oublier que j’étais censée adorer la solitude »

En tout cas, l’histoire est vraiment intéressante et je ne me suis pas ennuyée ! Les personnages sont assez attachants et l’auteur laisse de nombreuses affaires à boucler et de pistes à creuser. Je soupçonne certaines choses sur la famille d’Elie et ses dons, par exemple. Je n’ai, à vrai dire, qu’une déception. La romance. Samuel est un personnage masculin plutôt cool dans le style torturé -pour le coup, vu son passé, on peut comprendre – mais je trouve que leurs sentiments s’installent trop vite, que leur amour est un peu … faiblard. Je me suis dit durant ma lecture qu’il aurait pu tomber amoureux de n’importe quelle fille embauchée à la place d’Elie, pourvu qu’elle ait son « don ». J’exagère un peu, peut-être, mais c’est mon ressenti. J’espère que les prochains tomes me détromperont ! Toujours est-il que certains passages m’ont fait sourire, ce qui compense mes attentes romantiques, dirons-nous.

« -Je peux encore me lever toute seule. Et je sais même marcher. Il va vraiment falloir que tu te calmes, Seigneur Shere Kahn.
-Ne m’appelle plus comme ça, gronda-t-il
-Ne te conduis plus comme ça, lui répondis-je du tac au tac. »

Mince, je vous ai donné un gros indice … Tant pis ! J’espère que ça vous donnera envie de tenter l’aventure. Car c’est tout de même une bonne lecture pour les amateurs du genre !

Le Crime de l’Orient-Express

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Auteur : Agatha Christie

Date de parution en France : 1935

Edition : Livre de Poche (2001)

Nombre de pages de la version poche : 218

Genre, thèmes et mots-clés : Enquête, Crime, Meurtre, Orient-Express, Suspens, Hercule Poirot …

Prix : 6,00 € (achat neuf sur internet)

 

Synopsis : Alors qu’il rentre de mission et compte s’arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d’urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l’année, l’Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l’aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n’aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s’étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l’assassin de s’enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l’enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !

Mon avis : Certaines personnes le savent, les thrillers, les romans policiers et tout ça, ce n’est pas mon truc. Il n’y a que cette grande dame qu’était Agatha Christie et le manga Détective Conan que je lisais enfant pour me faire aimer ça. Hercule Poirot et Miss Marple ont toujours su me passionner ! Et à vrai dire, les romans d’Agatha Christie sont les seuls dont je m’empêche de lire la fin avant de commencer le roman (ce que je fais presque toujours pour les autres livres).

La plume de cette femme, son ingéniosité sont absolument incroyables. Jusqu’à présent, mon roman préféré d’Agatha était Mort sur le Nil, mais il vient d’être détrôné par Le Crime de l’Orient-Express ! Je vais essayer d’en parler sans vous spoiler, mais je sens que ça va être très difficile pour moi (j’ai la détestable habitude de raconter la fin des films/livres/séries à mon entourage -volontairement ou involontairement d’ailleurs !-). 375px-orient_express_buchs

Agatha Christie s’est inspirée pour son roman d’une histoire réelle, baptisée dans le roman de l’affaire « Daisy Amstrong » et du fait que l’Orient Express ait été bloqué durant six jours, il me semble. Je trouve ça personnellement génial qu’elle se rattache ainsi à la réalité, et le fait d’être en huis clos -puisque l’Orient Express se retrouve effectivement bloqué la nuit du meurtre par la neige- donne encore plus de tension à la situation.

Mais commençons par le commencement. Le célèbre et plutôt ridicule en apparence Hercule Poirot revient d’une affaire en Syrie lorsqu’on lui demande de revenir d’urgence en Angleterre. Il prend donc l’Orient Express, curieusement bondé – pour l’époque, parce qu’une petite vingtaine de personnes aujourd’hui ne seraient pas considéré comme énorme – mais le train s’arrête en plein nuit à cause de la neige, déjouant les plans du meurtrier qui comptait faire croire qu’il s’était échappé dans la gare suivante.

Le matin se lève et Hercule Poirot comprend alors que le meurtrier est un des passagers du wagon Constantinople-Calais. Et ainsi commence son enquête ! 1485px-le_crime_de_l27orient_express_-_plan_wagon-svgJe dois dire que d’habitude, j’arrive – à force de me triturer les méninges – à trouver l’assassin avant Mr Poirot. Une fois n’est pas coutume, j’avais effectivement la bonne piste, un détail se trouvant d’ailleurs dans le résumé m’ayant interpellé, mais je m’étais dis que ce n’était pas possible. Et pourtant si !

« – Voilà une excellente phrase, dit Poirot. L’impossible ne peut se produire, donc l’impossible doit devenir possible, malgré les apparences. »

Encore une fois donc, un véritable coup de maître de la part de cette formidable auteur qui me régale à chaque fois de chacun de ses récits ! Je ne peux que conseiller de le lire, si jamais vous ne l’avez pas encore fait !

 

Intuitions, Tome 1

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Auteur : Rachel Ward

Date de parution en France : Mars 2013

Nombre de pages : 331

Editions : Michel Lafon

Genre et thèmes : Romance, Don, Fuite, Destin, Date de la mort, numéro.

Prix : 7,00 €

 

Synopsis : Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite. Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ? QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ?

Mon avis : J’ai passé un drôle de moment avec Intuitions. Parce que j’avais pas relu le résumé avant de commencer le livre et que ça faisait un moment qu’il traînait. Donc, je me souvenais vaguement que c’était l’histoire d’une fille qui voyait des numéros dans les yeux des gens et c’est tout. Donc j’ai été pour le moins … surprise. Perturbée, même. Je crois que c’est l’impression globale que j’ai de ce roman, d’ailleurs.

Ce doit être la première fois de ma vie qu’une héroïne m’est aussi antipathique. Et pourtant j’ai lu le roman d’une traite, pour finir complétement chamboulée, la tête à l’envers même, alors que je savais – JE SAVAIS – que ça finirait comme ça. Je m’y attendais. Et ça n’a rien changé.

Pourquoi ne puis-je pas dire que j’ai passé un bon moment avec ce livre ? Tout bonnement parce qu’il n’y a rien de drôle, de bon dans ce roman. Ce sont deux ados de quinze ans, déjà blessés par la vie. Une petite blanche dont la mère est morte d’une overdose et qui est baladée en maison d’accueil, qui est terrifiée à l’idée de s’attacher à quelqu’un parce qu’elle sait précisément le jour de leur mort. Et un grand black maigrichon, qui a la bougeotte et qui sait qu’il n’a aucune chance dans la vie, que son avenir est foutu d’avance, mais qui y croit de tout son corps.

Autant l’héroïne m’a laissé indifférente, que Spider – de son vrai nom Terry – m’a remué. Il m’a pris à la gorge, avec ses rêves, ses espoirs. Sa vision enfantine du monde, son amour sincère, vrai. Spider est un beau personnage. Et tout en sachant que c’est inéluctable, on ne peut pas s’empêcher de se dire que non, c’est pas possible.

Ce livre, c’est comme les tragédies grecques. Quoique les personnages fassent, ils sont emprisonnés dans les rouages du destin. C’est la fatalité. L’ironie. Tout ça laisse un goût amer, à mon sens.

Je n’ai donc pas aimé ce livre et je ne le relirais certainement pas, pas plus que je ne lirais les tomes suivants, pas parce qu’il est mauvais. Juste parce qu’il est trop … vrai ? Il contient néanmoins de leçons, qu’on les apprécie ou non.

« -Qu’est-ce que vous espériez au juste ? Lui demandai-je directement. Aussitôt, le silence se fit. Si vous y tenez, je peux vous dire pourquoi vous êtes là.

Je marquai une pause, m’humectai les lèvres puis :

– Vous allez mourir. Les yeux écarquillés d’horreur, elle porta les mains à sa bouche. Autour d’elle s’élevèrent des spasmes d’effroi. Et la personne à côté de vous aussi. Et celle derrière vous. Et moi. On va tous mourir. Tout le monde dans cette église, tout le monde dehors. Vous n’avez pas besoin que je vous le dise. Mais il y a autre chose.

Au fond de l’église, une porte s’ouvrit. Des hommes entrèrent … des policiers en tenue.

Vous êtes tous vivants en ce moment. Vous avez encore plein de jours à vivre.

Empruntant l’allée centrale, les hommes s’approchèrent.Il y avait un type au milieu d’eux, beaucoup plus grand, dix fois trop grand en fait, qui remuait la tête dans tous les sens. Ce n’était pas vrai ! Mon coeur cessa de battre, je le jure, mais ma langue continua de fonctionner :

– On sait tous qu’un jour ça s’arrêtera, pour chacun de nous, mais on ne devrait pas y penser.

Spider avait cessé d’avancer, en plein milieu de l’église et il se tenait là, à me regarder avec son large sourire carnassier. C’était à lui que je parlais maintenant, pour moi, il n’y avait plus personne dans l’abbaye, que lui.

– Surtout si vous avez trouvé quelqu’un qui vous aime, c’est ça le plus important. Si c’est le cas, alors vous goûterez chaque seconde en sa compagnie ... »

L’éxécutrice, Tome 1 : Le Baiser de l’Araignée

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Auteur : Jennifer Estep

Date de parution : Avril 2011

Nombre de pages : 346

Editions : J’ai lu

Collection : Crépuscule

Genres et thèmes : Tueuse à gage, Vengeance, Bit-lit, Complot, Fantasy urbaine, Magie des éléments .

Prix : 6,50 €

 

Synopsis : Elle s’appelle Gin. Elle est tueuse à gages. Dans le milieu, on la surnomme l’Araignée. Elémentale de pierre, elle perçoit le murmure des minéraux, le chuchotement des gravillons. Elle maîtrise aussi la magie de glace. Une élémentale d’air a tué son mentor, son ami. L’heure de la vengeance a sonné. Et elle est prête à tout, même à s’associer à un flic, le très séduisant Donovan Caine, qui a juré de lui faire la peau…

Mon avis : Ce livre était dans ma pile à lire depuis un sacré bout de temps. Si j’avais su qu’il me plairait tant, il n’y aurait pas passé tellement d’années ! Ce n’est pas vraiment mon genre de prédilection, à vrai dire la seule série que j’ai lu s’en approchant, c’est Rebecca Kean. Mais voilà, j’ai décidé de lui donner sa chance, et sans regret, je dois dire.

L’histoire commence directement sur une mission de Gin, une froide et puissante tueuse à gage. On est tout de suite plongé dans le rythme, l’univers de cette jeune femme à l’histoire sombre. Le livre, on peut s’en douter rien qu’au titre, est pour le moins sanglant et Gin peut sembler être cruelle, froide et j’en passe mais pourtant, c’est un personnage que j’ai vraiment adoré. Oui, elle tue. Mais jamais les enfants ou les innocents. Elle dit elle-même qu’elle fait dans le « social », ce qui la mène d’ailleurs aux tragiques événements qui vont chambouler sa vie. C’est un personnage vraiment attachant, forte, une guerrière quoi. Une héroïne comme je les aime !

Et elle est entourée d’un tas de personnages que j’ai littéralement adoré. Comme les naines Jo-jo et Sophia, Finn, un banquier à l’égo surdimensionné, accro aux belles voitures et aux vêtements de qualités, et surtout, son père : Fletcher Lane, le mentor de Gin. J’ai vraiment eu un coup de coeur pour ce dernier, malgré sa faible apparition. Ce qui montre à quel point l’auteur a réussi à transmettre l’amour de Gin pour le vieil homme et sa sauce barbecue à l’ingrédient secret qu’il sert dans son petit bui-bui qui sert aussi à Gin de quartier général.

« – Alors qu’est-ce que vous faites, Gin, quand vous n’assassinez pas les gens? finit par demander Caine.
– Vous êtes bien curieux, répondis-je avec un haussement de sourcils.
– Oh, c’est histoire de faire la conservation. Dans la mesure où on est coincés tous ensemble pour un moment, je me disais que c’était poli de parler d’autre chose que du crime que nous nous apprêtons à commettre aujourd’hui.
– Un seul? dis-je en me moquant. Vous nous sous-estimez. La journée débute juste.
Caine plissa les yeux. Il venait de comprendre qu’il ne tirerait rien de moi et se tourna vers Finn.
– Et vous?
Je me permis d’intervenir.
– Oh, Finn n’est pas un tueur à gages. Il est bien, bien pire. C’est un banquier ! »

Après sa première mission, cette dernière va donc à la rencontre de Fletcher qui la place sur un « gros coup » qui pourrait lui permettre de prendre une retraite anticipée pour aller mater les beaux mecs sur les plages. Mais hélas, le piège qu’elle tend à sa proie se retourne contre elle, lorsqu’elle comprend que son employeur veut lui faire porter le chapeau. Comprenant qu’on les a dupé, Gin cherche à trouver Fletcher mais arrive trop tard pour sauver son mentor, qu’elle aime comme un père.

Et au lieu de partir loin et de sauver sa peau, comme on lui apprit, Gin se lance dans une quête désespérée, avec l’aide du seul flic non corrompu de la ville – Donovan Caine – qui est – il faut le dire – très séduisant malgré son envie de mettre une balle entre les deux yeux de notre héroïne. Assoiffée de vengeance, Gin a bien l’intention de tuer un à un tous ceux qui ont un lien avec la mort de Fletcher, même si elle doit laisser sa vie pour ça …

– Si j’étais vous, je ne ferais rien de stupide, comme tenter de dégainer, par exemple.
Il se tendit encore plus sur la défensive.
– Pourquoi?
D’un mouvement du menton, j’indiquai la rue, de l’autre côté de la vitrine.
– Vous voyez le 4×4 cadillac noir, là-bas?
Il hocha la tête.
– Un de mes associés se trouve dans ce véhicule. Il est bien armé. Si je ne sors pas d’ici dans quinze minutes, il tirera sur la foule des étudiants, devant la fac, là-bas. Si on tente de m’arrêter ou de me suivre, il tirera sur la foule des étudiants. S’il s’ennuie ou si son nez le gratte, il tirera sur la foule des étudiants. C’est vous qui voyez.

Gin à Caine, à propos de Finn.

Autant vous dire qu’on est véritablement plongé dans son enquête et son envie de rendre justice à son mentor et qu’il n’y a pas un instant de creux dans ce livre. Par ailleurs, la société fantasy urbaine – composée aussi bien de trolls, de vampires, de nains ou d’humains – enrichi encore davantage le roman, comme l’approche faite des pouvoirs élémentaires.

Ce premier tome est donc un véritable coup de coeur auquel je ne m’attendais pas et qui laisse présager d’autres mésaventures à venir dans les prochains tomes que je lirais avec plaisir !

 

 

 

Friday Harbor, Tome 1 : La route de l’arc-en-ciel

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Auteur : Lisa Kleypas
Date de parution : Mars 2013

Genres et thèmes : Amour, Relation entre sœurs, Famille, Magie, Romance Contemporaine, Vignoble, Travail du verre, Vitraux …

Edition : J’ai Lu pour Elle, collection Promesses.

Prix : 6,95€

Synopsis : Il y a des trahisons plus dures que d’autres… Il faisait bon vivre à San Juan Island, jusqu’au jour où Lucy apprend que son compagnon Kevin la quitte pour emménager avec Alice, sa propre sœur ! Alice, l’éternelle enfant gâtée qui, en lui brisant le cœur, détruit aussi leur famille. Lucy croit bien en avoir fini avec l’amour quand elle rencontre Sam Nolan, le propriétaire du vignoble de False Bay. Passionné, charmant, mais allergique à tout engagement. Car lui aussi a ses propres blessures. Et ses propres secrets…

 

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La charmante île de Friday Harbor pour vous plonger dans l’ambiance !

Mon avis : J’avais besoin de lire quelque chose de simple et de léger alors j’ai cherché au hasard dans ma PAL. Je suis tombée sur ce premier tome en me disant « pourquoi pas ». Ne connaissant Lisa Kleypas que de nom, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, surtout que j’avais entendu dire qu’elle était plutôt tournée vers les romances historiques.

 

Alors déjà, ce fut un vrai plaisir de découvrir le style de l’auteur. Simple, allant à l’essentiel sans rien négliger, sa plume m’a tout de suite plongé dans son roman, si bien que je l’ai fini en quelques heures. Ce fut donc une très bonne surprise à ce niveau-là !

Concernant l’histoire en elle-même, je craignais un peu en lisant le premier chapitre qui concerne l’enfance de Lucy d’être très vite énervée par sa sœur et sa mère. Cette dernière cédant et favorisant Alice au dépend de sa sœur aînée. Puis on découvre au chapitre suivant que quelques années plus tard, elle va jusqu’à lui prendre son mec …

Moi personnellement, ça me donne envie de lui en mettre une (je suis sûre que ça aurait fait un bien fou à Lucy, mais bon …). D’ailleurs, j’ai gardé l’envie jusqu’à la dernière page et j’avais envie de dire : « Bien fait pour toi, tu l’as bien mérité ! ». Si encore Alice était gentille mais là !
L’histoire commence donc ainsi, avec cet ******* de Kevin qui lui annonce la bonne nouvelle (oui, j’ironise) et qui demande à Lucy de quitter leur maison pour que sa sœur vienne y vivre à sa place. Heureusement que l’héroïne a de bonnes amies (que je découvrirais avec plaisir dans les tomes suivants puisqu’elles deviennent à leur tour les personnages principaux) et qu’elle rencontre Sam !

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False Bay, la partie de l’île où vit Sam et son frère aîné

Ah, ce cher Sam. Viril, geek, intelligent, bosseur, vignoble, super tonton, sexy … J’en oublie. L’homme parfait, en somme. Sauf que lui et ses frères ont eu une enfance difficile, qu’il ne croit pas à l’amour dans sa vie et qu’il flippe à l’idée de s’engager avec une femme. J’ai beaucoup aimé ce personnage, je l’ai trouvé vraiment très attachant et sympathique. D’ailleurs, Lucy elle-même est un personnage agréable à suivre, malgré son manque de confiance en elle !

 

« – Je ressemble à une geek, répondit Lucy. Je pue le graillon. Et j’ai besoin d’un soutien-gorge.
– La fille de mes rêves… »
Dialogue entre Sam et Lucy, laquelle vient de recevoir un bière sur sa chemise et qui essaye un T-shirt dans un magasin de souvenirs.

papillon3d2Sa passion pour le verre m’a plus intéressé que celle du vin (et pourtant je ne suis jamais contre un bon rouge !). J’ai trouvé ça passionnant d’en apprendre plus sur ce métier (d’autant que je restais toujours des heures dans les villages historiques à regarder travailler les souffleurs de verre).
Si je devais trouver un bémol à ce roman, c’est l’intrusion d’une touche de magie qui, bien que belle, n’a pas vraiment d’utilité si ce n’est se venger de Kevin l’abruti ! Il aurait fallu ne pas la mettre ou alors l’exploiter plus profondément. Là, ça me donne un peu l’impression d’un cheveu sur la soupe …
Pour conclure, c’est une romance qui reste dans les sentiers battus mais qui a su me captiver durant quelques heures et me changer les idées ! Je lirais certainement les autres tomes de Friday Harbor, car les personnages secondaires m’ont vraiment plu, même le brisé Alex. En outre, ce roman a le mérite de m’avoir fait découvrir Lisa Kleypas.

Liebster Award

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Bonjour à tous et bienvenue pour ce premier tag ! Tout d’abord, je remercie Mademoiselle Maeve de m’avoir mis dans sa liste, c’est super gentil !

Alors, entrons maintenant dans le vif du sujet !

Les règles du Libester Award :

– Parler de 11 choses à propos de soi

– Répondre aux 11 questions données par la personne qui vous a tagué et la prévenir lorsque la tâche est accomplie.

– Nommer 11 blogs (pour ma part ça serra beaucouuup moins car je ne connais pas encore 11 blogs) et leur donner leurs 11 questions

– Mettre des liens vers les blogs des personnes concernées et les informer de leur nomination.

Les 11 choses à savoir à propos de moi :

– Je suis étudiante en histoire et j’adore ce que je fais, même si ce n’était pas mon choix d’origine. Je voulais être styliste quand j’étais petite, jusqu’à mes 14 ans. Puis j’ai voulu travailler de le monde du graphisme. Ensuite j’ai eu pour projet d’ouvrir un magasin d’art créatif et d’y donner des cours. Encore après ça, j’avais décidé de devenir commissaire priseur.

– Je dessine, vous vous en doutez surement vu le premier point. Moins depuis que je suis à la fac (ou alors dans les marges de cours durant les TD trop long). Ce que je préfère c’est ma tablette graphique. J’adore superposer des calques, varier les couleurs, les pinceaux …

– Je suis une catastrophe avec un ciseau dans les mains. Vraiment. Comme je suis gauchère (non j’utilise pas ça comme excuse) et que je n’arrivais pas à utiliser les ciseaux pour gaucher, je galérais avec ceux des droitiers.

– J’écris un livre. Ou du moins, j’essaie. Je le terminerais, un jour. J’y crois ! Mais il ne sortira certainement jamais en librairie, Marvel a déjà exploité le filon et je veux pas être accusée de plagiat. C’est pour ça que je ne regarde jamais de film ou autre de Marvel, même si c’est difficile d’y échapper.

– Je n’aime pas fêter mon anniversaire. Quand j’étais petite, comme il tombe durant les vacances d’été, personne ne pouvait venir. Ils étaient tous partis à Pétaouchnok-les-Oies. C’est resté.

– Je suis bretonne. Je suis fière de l’être et j’adore ma région. Et non, il ne pleut pas tout le temps, comme on dit chez moi « seulement sur les cons ». J’adore tout particulièrement Locronan et Rochefort-en-terre.

– J’ai un attrait pour la généalogie. C’est toujours une victoire de retrouver un ancêtre dans les archives du XVIème siècle. Je commence à galérer un peu car les registres sont écrits en latin lorsqu’on remonte trop loin.

– Je suis myope. Pas au point de rien voir mais disons que je ne distingue pas les visages à plus de quatre mètres. Je dis souvent que je vis dans « un flou artistique ».

– Je ne sais pas nager la brasse. C’est bête, je sais, mais je n’y arrive pas. Le crawl, okay. Le petit chien, oui. Le papillon ? … Nope. Le dos : j’adore sauf quand je me paie la tête contre le bout de la piscine ou un rocher.

– J’adore Noël. C’est le moment que je préfère de l’année. Il n’y a rien qui me remonte plus le moral que de faire un marché de Noël (oui, même ceux de Jardiland). Une fois, je suis entrée dans un magasin en Alsace qui ne faisait que des objets de Noël, fait main et ouvert toute l’année. C’était dans une maison sur plusieurs étages et ils avaient peint le plafond comme un ciel étoilé avec plein de tentures et de décors enneigés. Je l’ai visité un 18 juillet, il faisait 40° dehors et j’avais pourtant l’impression d’être en Laponie. J’ai pleuré de bonheur.

– J’ai une tâche de naissance qui se transmet dans ma famille de génération en génération. Impossible de dire que j’ai été adopté !

Les questions de Mademoiselle Maeve :

1) Quel est le livre qui t’a le plus marqué (en bien ou en mal) ? Hum … J’hésite entre Harry Potter et le Seigneur des Anneaux. Je dirais néanmoins Harry Potter pour plusieurs raisons. D’abord parce que ces tomes m’ont donné envie d’écrire et que c’est grâce à eux que mon style littéraire s’est grandement amélioré (et mon orthographe avec) ce qui est un vrai plus au quotidien. Ensuite et surtout parce qu’ils m’ont permis de faire des rencontres formidables. J’ai connu une de mes plus proches amies grâce à Harry Potter. Enfin, même si j’aimais lire avant, c’est vraiment cette œuvre qui m’a donné la passion du livre.

2) Quelle est la recette idéale d’un bon roman ? Une intrigue cohérente, des personnages profonds, une pointe d’humour et d’amour, sont des bases d’un roman. J’ajouterai selon les genres : un peu de magie, du courage, un message et du suspens.

3) Prêtes-tu souvent des livres ? Pourquoi ? Très honnêtement, non. C’est égoïste de ma part, je sais mais je suis attachée à mes livres. Ce sont mes trésors à moi et j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. J’aime relire mes livres, les avoir à ma disposition. Je ne dis pas que je n’en prête jamais, mais uniquement à des personnes de confiance, qui en prendront assurément soin. Et surtout, qui me les rendront !

4) Te sollicite-t-on pour des conseils de lecture ? Si oui, en général, tu tombes juste ? Ça arrive mais pas souvent. Je pense que pour conseiller un livre à une personne en particulier, il faut bien la connaître. En général, je tombe assez juste car je conseille des personnes dont je connais les préférences ou les passions.

5) Si tu pouvais passer un peu de temps et poser toutes les questions que tu veux à un auteur, qui choisirais-tu ? Le Maître, J.R.R Tolkien, sans la moindre hésitation.

6) Comment choisis-tu tes lectures ? Lorsque je suis dans une librairie, une brocante ou une bibliothèque, je marche un peu au hasard. Comme je lis presque de tout, je regarde tout et n’importe quoi. Si le design me plaît, je prends le livre en main. Si le résumé éveille mon intérêt, je feuillète le livre. Je lis même parfois la dernière page (je sais, c’est plus fort que moi). Sinon, je regarde les critiques de livres sur internet (blogs, Booknode, Livraddict).

7) De combien de livres se compose ta PAL (pile à lire) ? Je n’ai pas le nombre exact mais il doit bien y avoir une soixantaine de livres dans ma PAL. Peut-être même 80 avec les différents tomes de séries.

8) Quel est le prochain livre que tu as prévu d’acheter / de te faire offrir / d’emprunter à la bibliothèque ? … Difficile à dire, il y en a plein que je voudrais acheter ! Je pense que se sera certainement Cavalier Vert, de Kristen Britain.

9) Quand un livre ne te plaît pas, que fais-tu ? Tu persistes ou tu le laisses tomber ? C’est très rare que je laisse tomber un livre. J’ai horreur de ça et je me dis souvent que ça ira mieux dans la suite du roman. Si c’est une série, j’essaie au moins de finir le tome en cours. Si je n’aime vraiment pas, soit je laisse tomber, soit je le mets de côté pour un moment où je serais plus encline à le lire (mes humeurs jouent beaucoup sur mes lectures).

10) Parles-tu de toutes tes lectures sur ton blog ? Difficile de répondre comme je viens de débuter ce blog mais je pense le faire, oui.

11) Pourquoi as-tu commencé à bloguer ? Pour me souvenir de mes lectures, de mes sentiments sur telle oeuvre … Pour partager aussi, même si ce n’est pas forcément sur mon blog, au moins sur celui des autres.

Les blogs que je nomine (si le jeu vous intéresse, n’hésitez pas à le dire !) :

Les Lubies d’Eole

Mes questions :

  1. Plutôt papier ou numérique ?
  2. Qu’est-ce-qui t’a donné la passion de la lecture ?
  3. Quel genre littéraire préfères-tu ?
  4. Quel est ton moment préféré pour lire ? Dans le train, le tram, le bain, à la plage …
  5. Si tu étais un livre, lequel serais-tu ?
  6. Quel est l’auteur que tu admires le plus ?
  7. Existe-t-il un roman qui ait une place à part ? Pourquoi ?
  8. Préfères-tu le livre unique ou les séries ?
  9. Il y a t-il des adaptations que tu préfères à une œuvre originale ? Pourquoi ?
  10. Qu’est-ce qui fait selon toi, un bon livre ?
  11. Si tu pouvais choisir de vivre dans un livre, lequel choisirais-tu ?

Pétage de Plombs chez François Ier

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Auteur : Ariane D.

Date de parution : mai 2015

Genres et thèmes : Histoire, humour, Voyage dans le temps, François Ier, Complot, Mode …

Edition : Hugo Roman

Prix : 17, 95€

Blog de l’auteur : Histoire très personnelle

Alors voilà, je n’aurais jamais pensé faire ça, mais j’ai bien envie de parler de l’auteur avant de vous parler du livre. Libre à vous de sauter cette partie, bien entendu ! Je tiens avant tout à préciser que je ne connais pas Ariane, ce qui est bien dommage car elle semble être une jeune femme en or ! Déjà, si j’ai pris la peine de vous mettre le lien vers son blog, c’est qu’elle fait un travail du tonnerre, rien que pour cette découverte là, je suis heureuse d’avoir ouvert Pétage de Plombs chez François Ier. Ariane, sur son blog, se promène de siècle en siècle, faisant découvrir l’histoire à sa façon aux lecteurs. C’est ludique, innovant, bref, j’adore cette approche.

Si je m’attarde sur l’auteur, c’est parce qu’à la fin du livre, Ariane adresse un mot à François, lui avouant qu’il l’avait sauvé, sorti de sa dépression. Et le roman se termine sur ce mot, si bête, qu’il m’a pourtant donné envie de pleurer : « PS : Au fait François, je ne t’ai pas dit … merci ! « . J’ai senti dans cette ultime page combien je la comprenais. Combien moi aussi, durant mon enfance et même aujourd’hui, j’ai eu et j’ai encore l’impression de ne pas être ce qu’on attend de moi. Comme elle, j’ai compris qu’on vit pour nous, seulement pour nous et que ça ne sert à rien d’essayer d’être ce qu’on est pas. Quand on a compris ça, alors on peut enfin aller de l’avant. Comme le dit la devise dans le roman : « Perire fortasse, semper vincere » autrement dit « Mourir, peut-être. Vaincre, toujours ».

Mais parlons à présent du roman !

Synopsis : Avril 1523, Paris
– Ne restez point céans plantée comme vache à l’étable et rentrez prestement ! Je suis brutalement happée vers la porte.
– Ah, ben… bonjour la courtoisie ! dis-je, en chancelant sur mes talons de 15 et m’accrochant à mon sac Chanel.
– Il s’agit moins de courtoisie que de jaseries. Je ne donne pas longtemps avant que l’on clabaude à oreille étourdie que la comtesse de La Roche reçoit des ribaudes en son logis.

Voilà, voilà… Moi, c’est Ariane, je ne suis pas une ribaude, je suis une fashonista ! Mais allez expliquer ça à des gens du XVIe siècle. Ainsi donc commence mon aventure à la Renaissance… Si j’avais su qu’ensuite j’allais assister au bûcher d’un hérétique, atterrir au cimetière des Innocents et me faire attaquer par des vérolés sans dents alors que je tentais bravement de secourir une pauvre recluse emmurée vivante… Si j’avais su cela, dis-je, je serais restée peinard en 2015 !

Mais alors j’aurais manqué les soirées arrosées d’or et de pinard à la cour de France, je n’aurais pas vécu ces moments d’extase avec mon bel hipster, François Ier… qui m’ont certes value les foudres de sa connasse de mère, Louise de Savoie. Et surtout, je n’aurais pas été prise dans ce tourbillon d’intrigues avec un des plus grands traitres de l’Histoire…

Déjà, avant de m’exprimer sur le fond, je voudrais m’attarder sur la forme. Vous le verrez dans la suite de la chronique, un travail génial a été fait pour introduire dans le roman des photographies, aussi drôles les unes que les autres. Pauline Darley et Maxime Stange ont pris des images superbes, aidés par l’Association Renaissance Amboise (où les photos ont été prises). Le roman contient également un arbre généalogique de la maison des Valois-Angoulême ainsi que de petites biographies au début, tout à fait délicieuses ! Par exemple, Ariane explique que le job de François Ier est : la chasse, faire la guerre et l’amour alors que celui de Louise de Savoie (sa mère) est : régente du royaume en l’absence du roi (et fouteuse de merde à mi-temps). Cela donne le ton avant même de commencer l’histoire !

Parlons-en enfin, de l’histoire ! Bon, je dois admettre que malgré le ton du résumé, je ne m’attendais pas à ça. C’est une lecture conseillée par une amie qui m’a simplement dit « c’est une fille qui voyage au temps de François Ier ». Comme nous sommes toutes les deux étudiantes en histoire, ce genre de trucs, ça nous intéresse. C’est d’ailleurs ce qui nous avait attiré dans la trilogie des Gemmes (Rouge Rubis, Bleu Saphir, Vert Émeraude) ou encore, pour ma part, dans la saga Le Chardon et le Tartan (alias Outlander). Autant dire que les voyages dans le temps ne sont pas, mais alors pas du tout, les mêmes.

Passé ma surprise, je me suis prise au jeu. J’ai regretté qu’on ne s’attarde pas sur ce gêne si particulier qui lui permet, à elle et à d’autres membres de la famille, de voyager dans le temps. Malgré cette petite gêne, liée à un soucis de crédibilité (j’aime que les choses soient bien expliquées, même si elles ne sont pas rationnelles), je me suis dit que ça servait à rien de me prendre la tête et autant apprécier la lecture.

Et c’est ce que j’ai fait. Heureusement ! J’ai lu que certains avaient trouvé Ariane vulgaire (parce que oui, c’est un self-insert, l’auteur est donc le personnage principal) mais moi, elle m’a fait rire.

« Je fais ma plus belle duck face et hop, un selfie au XVIe siècle ! Je vois déjà le statut facebook qui va faire halluciner mes six cents friends virtuels. Soudain, je pousse un cri de mulot, je viens de trouver THE statut aux trois millions de likes : faire un selfie avec la comtesse, sa canne et son gros serre-tête ! » – Chapitre 1, Mes Parisiens Aïeux.

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 » – Avec ces romans lascivieux, vous n’aurez guère virginité entière ! – Oh, pas besoin d’Amadis et de sa Gaule pour ça … – Vous dites ? – Non, rien … »

Ariane, malgré ces efforts, détonne tellement avec le décor. Pour preuve, l’image et la citation ci-contre :

 

 

Elle n’est clairement pas préparée, malgré son envie de voir le beau François, à affronter la Cour de France et les vipères qui s’y cachent, même si, je dois l’admettre, elle s’en tire souvent avec ingéniosité … Et si ce n’est pas possible et qu’elle a vraiment honte, et bien, elle ne se laisse pas abattre !

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La Cour de France, là, tout n’est qu’or à foison, désordre, tumultes et fornications. Traduction : bling-bling, sexe, drogue et rock’n’roll !

L’intrigue est vraiment prenante, il n’y a pas de temps mort et j’ai – sincèrement – eu l’impression d’être là-bas, avec elle (à galérer à cheval, à m’essayer au vieux français, à la danse …). L’auteur a fait un formidable travail de recherche, si bien que le lecteur apprend des choses sans même s’en rendre compte. Le vieux français utilisé dans le roman donne un côté réel à tout ça !

Par ailleurs, les descriptions notamment de Paris, sont très bien faites. Le rythme et le style sont agréables et les personnages attachants et plus profond que je ne le pensais en commençant ce roman.

Alors bien sûr, je ne dirais pas que ce livre a bouleversé ma vie – comme certains ont pu le faire – mais il m’a fait passé de bons moments, où j’ai ris toute seule comme une idiote dans mon appartement. Et quelque part, en dessous de ces couches d’humour, j’ai trouvé un message d’espoir et de combativité. Alors, pour ça, je voudrais dire merci, à mon tour.

Je vous quitte sur une dernière citation du roman, qui se situe après une escapade de folie pour Ariane et sa « soeur » du passé, Henriette. Escapade qui n’est pas au goût de Mamie Jarsande, qui craint pour la vertu des deux demoiselles.

« Heureusement, l’examen gynéco a conclu que « tout est perdu fors l’honneur », la virginité étant restée intacte. Quant à moi, encore plus alarmée par le frottis que par le fouet, je me suis aussitôt renseignée sur les conséquences d’un « tout est perdu et l’honneur avec ». – Chapitre 7